Isabelle Krose

Il ne pouvait pas se sortir Jodie de la tête, elle semblait si fragile, prête à se casser comme du verre. Il n’écoutait que d’une oreille distraite le babillage d’Helena, souriait à demi à ses blagues douteuses et il comprit que seule Jodie avait pu lui écrire ce qu’il avait lu. Il dissuada Helena de porter plainte. Au fond de lui, il ne supporterait pas qu’on fasse du mal à Jodie. La colère qu’il avait ressentie contre elle s’était même diluée complètement après quelques minutes. Il arrivait même à la comprendre

Ils dégustèrent un vin blanc, la tension qui régnait entre eux était palpable et la conversation polie ne servait qu’à masquer le désir qu’il éprouvait l’un pour l’autre. Imanol dévisagea Léa, qui soutint son regard, elle était brûlante, et lorsqu’il s’approcha d’elle, son cœur s’emballa, ses mains devinrent moites, elle n’avait qu’une seule envie s’abandonner dans les bras du jeune homme.
Imanol entoura de ses bras la taille de Léa qui admirait la vue et l’attira contre lui avant de lui déposer une ribambelle de baisers dans le cou. Elle sentait son souffle chaud onduler sur sa peau déjà échauffée par le désir...

Les braves gens n’aiment pas que l’on prenne un autre chemin qu’eux…

L’échec n’existe pas, pour celui qui tente de faire quelque chose !

Rachel était certes une très belle femme, mais cela ne suffit pas toujours à rendre un homme heureux, il l’avait percé à jour assez rapidement, habitué de par son métier à côtoyer beaucoup de monde et surtout des femmes. Il regrettait que son ami se soit laissé prendre dans les filets de cette femme qu’il n’avait jamais porté dans son cœur et malheureusement les derniers évènements lui avaient donné raison.

—    Si seulement les gens pouvaient se mêler de ce qui se passe chez eux !
—    Oui, mais c’est justement parce qu’il ne se passe rien qu’ils louchent sur la vie des autres.

Le lynchage médiatique est souvent une chose abstraite pour le commun des mortels, mais il peut être terrible pour les personnes concernées.

Les deux hommes ne lui laissèrent aucun répit continuant sans relâche de la dévorer avec délice, échangeant leur place. Elle n’était plus qu’un objet de plaisir entre leurs mains. Elle avait la sensation que son sexe pulsait et était prêt à exploser.

L’effet papillon ! La vie est une succession d’évènement plus ou moins dû au hasard ! de détails qui peuvent bouleverser une vie entière.

Selon Yanis la vocation première d’un éditeur, était la découverte de nouveaux talents, il reprochait souvent à ses confrères de s’intéresser aux auteurs seulement une fois le succès acquis. Lui, tout au contraire aimait voir germer, pousser et enfin s’épanouir un auteur et sa plus grande fierté était d’être responsable de cette éclosion. Il avait eu la chance, grâce à son flair, de tirer de l’anonymat pas mal d’écrivains qui avaient donné à sa maison d’édition sa renommée. Ces derniers lui étaient toujours restés fidèles, appréciant la liberté dont ils jouissaient au sein de cette maison. Yanis pouvait se vanter d’avoir réussi dans son métier et d’avoir gagné le respect de ses pères.

La seule chose qu’elle appréciait dans le fait d’être riche était de pouvoir faire ce qui lui plaisait à savoir prendre des photos. Au début c’était pour tromper l’ennui, pour oublier, pour faire comme lui… et puis elle y avait pris goût et avait commencé à éprouver de la  satisfaction, jusqu’à ce que ce passetemps se transforme en passion. Elle avait alors décidé de consacrer sa vie exclusivement à la photo.

Elle ne voulait surtout pas s’attacher à qui que ce soit, et surtout pas à un homme, et encore moins tomber amoureuse. L’amour rend idiot et dépendant, elle ne voulait pas enfin elle ne voulait plus de ça.

Les hommes n’aiment pas spécialement qu’on leur rentre dedans, enfin lui n’aimait pas spécialement ça aussi séduisante que soit la fille, mais là, il avait envie d’elle et il avait vraiment besoin de se changer les idées. Et puis cette fille avait piqué sa curiosité, elle dégageait quelque chose d’étrange d’irrésistiblement attirant, elle semblait tellement sérieuse et si dévergondée à la fois. Un mélange antinomique, mais attrayant. Il ne put s’empêcher de se demander comment elle était au lit. Cette dernière interrogation fit voler en éclats ses ultimes réticences.

Il n’aimait pas aborder les femmes, il ne savait jamais comment faire, pour ne pas passer pour un gros lourd, et, comme il avait un physique avantageux, il lui suffisait d’attendre que les filles viennent à lui.

Elle était également splendide de face, son côté garçonne l’avait immédiatement séduit, une coupe courte dégageant une nuque fine et délicate, de grands yeux verts, une bouche charnue et gourmande et un corps à se damner fait de courbes attirantes, un corps invitant aux caresses.

Elle avait un dos admirable, tous les dos ne sont pas semblables, il en existe de plus ou moins sexy, mais celui de Romane était sublime.

Présentation de l'éditeur
Élisabeth rencontre par hasard Sacha. Ils sont immédiatement attirés l'un par l'autre au-delà des différences qui les séparent, commence alors une relation tumultueuse et charnelle, mais Élisabeth devra faire face aux jugements des autres, et à ses propres doutes. Une histoire où se mêle sensualité, érotisme, mais surtout de l'amour...