Avec ses reportages sur les déshérités, les réprouvés, les parias, les Noirs de Cincinnati, auxquels vont ses sympathies et dont, fasciné, il est l'un des premiers à décrire les danses et recueillir les chants, Hearn oblige la bourgeoisie blanche de la ville à prendre conscience d'un monde qu'elle ignore ou refuse de voir et la met face à ses démons. Et il confère à ses récits une force émotionnelle inouïe. (p. 44)