Il faudrait, pour composer un récit équitable, déplier tant de papiers, scruter tant d’images, questionner tant de faits, gratter les apparences, chercher ce qui est dissimulé, sans savoir où ni si cette dissimulation existe, déployer toutes les nuances des mots, repérer les marques, interroger les traces et mes souvenirs, démêler l’intime, l’unique, le familial, le social, le collectif.