« Partout où il y a des gens, il y a des conversations qui flottent dans l’air. On réussit parfois à les attraper au vol. Ecouter ce qu’ils disent. Partager un moment de leur vie, sans qu’ils le sachent. Ils ne font pas attention. Ils parlent, ou alors ils regardent les magasins, mais ils ne font pas tellement attention aux autres. En ville, les regards ne se croisent pas. On dirait que les promeneurs ne voient pas ce qu’il y a autour d’eux. Ils écoutent de la musique au casque et manquent de se faire écraser… ou alors ils parlent. Ça ne dérangeait pas Arthur, cette impression d’être invisible, mais par moments, ça le rendait mélancolique... »