Enfants du Tibet. Pas de passé. Futur obscur.
L'obscurité s'épaissit, descend.
Les enfants n'ont plus de mémoire.
La mémoire du pays perdu, la seule chose qui pourrait encore les retenir au passé, s'effiloche, s'en va en fumée, on ne peut pas la retenir, l'enfermer, la garder, elle s'évanouit doucement.
La mémoire n'existe plus.
Viendra la nuit.