Oh nom d’un rat, qu’est-ce que j’ai détesté vieillir. Qu’est-ce que j’ai détesté ces sensations de corps qui se déglingue. Ces peaux qui t’échappent, ces os devenus friables, ces muscles qui te font mal et tu ne sais pas pourquoi, ces aigreurs d’estomac, ces mains boursouflées. Ce visage dont les contours se tordent. Ce masque que tu découvres un matin dans le reflet du miroir, ce masque d’un visage qui ne t’appartient pas et qui pourtant est le tien, ces plis, ces replis dans les plis. Avec lesquels tu dois vivre jour après jour.