Il faudrait qu'il pleuve des semaines entières, voire des mois, pour laver tout ce sang ; puis il faudrait que la neige vienne tout blanchir pour que cette détresse paraisse enfin recouverte. Mais, au printemps suivant, quand les ruisselets se mettraient à couler à travers la couche immaculée, ils charrieraient des caillots de sang, comme si la neige avait été blessée.