On entend souvent parler de " dernière demeure ". Cela allait plutôt être la " dernière île " pour moi. Ce n'était peut-être pas si mal. C'était en tout cas un bien meilleur choix que d'accueillir la mort dans une pièce lugubre au plafond bas, cerné par la solitude et le désespoir. Après avoir enfin assimilé la nouvelle annoncée par mon médecin, j'avais eu envie de passer le temps qu'il me restait à vivre dans un endroit chaud, avec la mer à portée de vue.