Ô jeunesse ! jeunesse ! tu n'as cure de rien, tu sembles posséder tous les trésors de l'univers, même la tristesse t'amuse, même le chagrin te va bien, tu es sûre de toi et téméraire, tu dis : moi seule je vis, regardez ! mais tes jours fuient et disparaissent sans qu'on s'en aperçoive et sans laisser de traces, et tout en toi disparaît comme la cire au soleil, comme la neige...