Critiques de J.M. Trewellard (3)
Jean est un jeune garçon d'écurie maladroit, dans la lune, et secrètement amoureux de la princesse Bella. Il est tellement empoté, que tout le monde à la cour, même les pies, le surnomment Jeanpoté, et pourtant il n'aime pas ce nom!
Un jour, une ombre immense survole le royaume et enlève la princesse. Les plus valeureux chevaliers sont envoyés par le roi pour la retrouver, mais aucun ne revient. Jean décide alors de trouver la source de cette ombre et de ramener la princesse. Accompagné de son fidèle chien et de sa jument il part dans une aventure pour montrer sa vaillance. Sur le chemin, ce jeune garçon au coeur pur rencontre de nombreux animaux qui vont l'accompagner dans sa quête.
Ce roman est très sympathique. Mélange de conte et de fable, on retrouve fortement l'esprit d'Esope et de La Fontaine tout au long du récit. N'a-t-on pas besoin d'un plus petit que soit quoique nous entreprenions?
Les illustrations influent fortement sur le récit. Il s'agit d'un beau travail en ombres chinoises, l'absence de lumière, quant à elle, est traduite par des pages noires. Il y a un réel travail graphique dans ce roman facile à lire. Ce roman est bourré d'humour, d'aventure et de camaraderie.
Une agréable surprise.
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: Les aventures de Jeanpoté est à réservé à un jeune public, lecteurs du genre Premiers Romans et prêts à absorber un peu plus de pages.
Le récit très accessible dans son langage, simple dans sa trame d'intrigue devrait faire le lien avec des volumes de grosseur identique pour les petits lecteurs.
L'univers, très enfantin, du petit Jean est sans contestes emprunté au conte, le rythme des rencontres de chapitres en chapitres rappelle presque l'histoire randonnée exit de sa ritournelle caractéristique.
Jean est un apprenti Palefrenier, un pauvre rêveur souvent perché sur son arbre préféré pour avoir le nez doublement en l'air.
"Pauvre", car ses amis et son entourage ne le ménage pas quand à cette personnalité qui peut le rendre un peu gauche parfois, d'où le surnom de "Jeanpoté" (empoté).
On ne sait où sont les parents de Jean, ça ne semble pas très important pour l'intrigue en place. Les animaux lui parlent et semblent veiller sur lui. Le chien le houspille fermement de faire plus attention, la jument le rassure et le console régulièrement.
Pourquoi Jean quitte-t-il sa grange et se retrouve sur les routes avec un chien, une jument, un cochon, une loutre et une souris?
Le danger et une princesse à sauver, bien sûr!
Celle-ci a été ravi dans les airs par un énorme nuage sombre, qui semble d'ailleurs avoir semé le trouble un peu partout.
Quelle meilleure preuve que celle-ci pour prouver sa vraie valeur à tous?
C'est aussi son coeur entier qui le pousse car de la princesse il se fait une nouvelle amie dans le secret.
La redondance des situations de rencontres peut sembler peu palpitante mais l'allure incongrue du groupe, la personnalité de chaque personnage et sa raison d'accompagner la troupe va apporter un peu d'amusement (le cochon en tête qui les croit Jean très important à la cour).
Nous nous rendons compte que l'auteure à ménager au fil des chapitres, un petit jeu de devinette en filigrane, nous révélant en fait la véritable identité du ravisseur de princesse, de vaches et destructeur de champs de blé. Cela va redonner de l'intérêt et faire la surprise.
Les illustrations en ombres chinoises de Ian Beck vont nourrir l'univers de contes proposé, ajouter du Merveilleux et rappeler peut-être les histoire de Michel Ocelot, un gain pour l'ouvrage.
Cela peut être une bonne idée de lecture collective à épisode avant le coucher ou un "nouveau" petit roman facile à découvrir.
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