La Nature
Chez les poètes Tang, la nature est à la fois plus proche et plus réelle. (...)
Les poètes sont sur le seuil, ils cherchent à
le (* le monde) comprendre, non pour en jouir, mais pour atteindre à l'évidence, à la révélation- au silence.
Écoutons encore Li Bai :
" Assis devant le Mont Jingting
Les oiseaux s'effacent en s'envolant vers le haut
Un nuage solitaire s'éloigne dans une grande nonchalance
Seuls, nous restons face à face, le Mont Jingting et moi
Sans nous lasser jamais l'un de l'autre"
( p.149)