Ça ne me dit rien de faire le journalier pour deux dollars par jour, ou l’employé pour quinze la semaine.
Je ne suis pas méprisant quand je dis ça – au contraire, je trouve qu’ils ont plus de courage que nous, à travailler pour si peu.
L'existence qu'on mène, elle nous habitue à être dépensiers, c'est difficile de se défaire de ça. Donc même si je ravalais ma fierté en acceptant de me faire exploiter, je serais incapable de survivre avec un salaire.
Je n'ai pas choisi cette vie du jour au lendemain, je ne peux pas la lâcher du jour au lendemain. Je m'y suis enfoncé petit à petit, et si je m'en sors, ça sera petit à petit.