La fureur, un sentiment des plus intenses, avait déjà commencé à soudre en elle. Ce n'était d'abord qu'un soupçon, parfois dissimulé par son sourire ou son babillage, alors qu'elle apprenait à former des mots et des phrases. Personne ne la voyait ; pourtant, la fureur était bien là. Mais les sentiments n'ont pas besoin de mots pour exister : ils sont remisés dans un coin de notre esprit, inqualifiables mais présents.