Au pied de la casbah, il remarque quelques femmes. Vêtues du haïk, voile blanc immaculé, elles rasent les murs des maisons et s'y fondent. Brèves apparitions éphémères qui se veulent prudentes aux regards des étrangers. S'il vous arrive de les croiser, vous serez surpris de découvrir sous le voile, de grands yeux noirs qui vous laissent imaginer les trésors qu'elles portent en elles. Mais, fugaces, elles s'évanouissent très vite dans les dédales inextricables des ruelles ombrées, comme s'il était sacrilège de les apercevoir.