Leur relation, plus profonde qu’elle ne l’aurait cru possible, était très érotique, d’autant plus qu’ils s’interdisaient tout contact physique. Ils étaient deux combattants engagés dans une bataille, et Gerry mettait son point d’honneur à attendre son signal — sa capitulation, d’après elle – et elle souffrait le martyre pour se retenir de tendre la main vers la sienne. Ne pas céder la première était devenu son premier objectif. Ainsi, dans une atmosphère de désir exacerbé, leurs rapports demeuraient-ils platoniques.