Jacqueline Calembert

La lecture de ce livre m'a été confiée par les Éditions Murmure des soirs, suite à une Masse Critique. Le résumé était aussi mystérieux que le titre, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais je me suis sentie attirée.

À la réception, quelle fut ma surprise en découvrant que tout allait se jouer sur seulement 110 pages ... J'ai laissé le mois s'écouler, puis ce soir j'ai enfin entrepris ma lecture.

Je ne sais pas comment procéder pour vous raconter l'histoire tout en gardant ce mystère qui m'a enveloppée, alors je ne parlerai que de mes émotions et ressenti.

La nuit du manuscrit m'a bouleversée le temps d'une soirée, mais son message universel d'amour et de bonté restera dans ma tête bien plus longtemps.

À chaque époque l'être humain est témoin, victime, ou acteur d'atrocités. L'ouverture aux autres reste la seule manière de vivre sereinement.

L'entraide qui peut naître entre deux parfaits étrangers suite à un évènement tragique devrait être offerte à chaque fois que l'occasion se présente, quelle que soit la situation.

Cette nouvelle (pardon si le terme n'est pas approprié) est un hymne à la bonté et à la joie qui vous poussera à une introspection dont le but est certainement d'être une meilleure personne pour faire un monde meilleur, loin de la haine et de la barbarie.

Merci à Babelio, aux éditions Murmure des soirs, et un grand merci à Mme Calembert.

Tout d’abord merci à Babélio pour ce masse critique mais aussi aux éditions « Murmure des soirs », pour m'avoir fait parvenir ce récit très sympa à lire.

Voici donc un récit de 100 pages qui tourne autour d'un vieux manuscrit écrit par le père de Simon, déporté dans des camps de concentrations durant la seconde guerre mondiale. Michèle va en faire la lecture à voix haute et nous découvrons ce manuscrit, le lecteur rentre dans l'intimité de ces personnages et je trouve que le style est parfaitement maîtrisé par l'auteure. On ressent tout l'effroi que vivent ces personnes durant la guerre. Nous sommes dans un récit intimiste.

Michèle va laisser parler son Art face à ce manuscrit. Je n'en dirais pas plus et vous invite à jouer les curieux pour les amateurs d'histoire.

"j'ai lu "Je récitais Molière" et j'ai vraiment bien aimé.

Un petit roman qui fait tellement de bien. J'ai l'impression de connaître les personnages comme si je les avais déjà rencontrés. Quand j'ai refermé le livre j'avais envie de prolonger ces rencontres.

Très chouette découverte, je ne peux qu'encourager l'auteur à continuer à écrire !!

L'écriture est fluide, j'ai passé un très bon moment."



"C'est un hymne à la douceur et à la rencontre mais qui aussi le rejet d'une addiction à la réussite, au progrès, aux défis. Deux mondes. Il y en a un qui conduit à de vraies rencontres, aux rencontres un peu risquées qui font le sel de l'existence. Un monde qui se cadenasse et s'épuise à la recherche de vains soleils. Ce livre délivre un secret. Ne fermez pas vos portes. Ne construisez pas autour de votre maison des murs qui vous empêchent de « rencontrer » vos voisins, Pratiquez la marche, c'est l'occasion de rencontrer,...ne cassez pas la jeunesse (le blé) qui lève.Prenez des risques."

Une rencontre inattendue. Originale. Le lecteur est surpris, amusé, puis pris par les dialogues, surpris par le fil. Pas de temps mort, de la douceur, une envie de vite aller se préparer un café ou une infusion, pour se pelotonner dans le divan et poursuivre la lecture. "Je Récitais Molière" est le genre de petit bijou d'écriture que l'on cherche souvent et que l'on trouve rarement.

De ces livres qui passent trop vite et qui vous laissent tourner leur dernière page avec le sourire aux lèvres... Merci Jacqueline Calembert !

Le titre m’avait attirée : une sorte d’intuition que ce livre me parlerait. Babelio et la maison d’édition Murmures des Soirs le confirmèrent en m’envoyant un exemplaire lors d’une Masse Critique dont Babelio a le secret.



Je me suis laissée entraînée dans ce roman et sa tempête ambiante.



Dans un style fluide bien qu’un peu académique, l’autrice nous invite, au cœur de la tempête, à lire avec Michèle le manuscrit de Léon, le père de Simon. C’est un plongeon dans l’horreur des camps que rendent caressantes les rafales du vent. Pendant ces mois d’enfermement, de doutes et de souffrances, des liens d’une grande humanité se créent entre les prisonniers qui se raccrochent à des rêves en s’éteignant lentement.



Simon a ressorti le manuscrit de son père suite au meurtre de son épouse lors de l’attentat de Zaventem…



Comment se reconstruire après de tels traumatismes ? Léon nous donne quelques indices, Simon cherche et trouvera… peut-être…



Une belle découverte littéraire qui nous fait réfléchir bien après avoir lu la dernière page…
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Je viens de terminer La nuit du manuscrit, d’une traite, tellement j’ai été emportée par l’histoire. Que l’écrivaine ait voulu que ses mots, ses personnages croisent ceux de son père en intégrant des extraits d’un manuscrit qu’il avait écrit, inspiré par ses souvenirs de captivité m’a touchée. Les horreurs d’hier et d’aujourd’hui sont évoquées dans ce roman, vécues avec une rage de vivre pour Léon pendant la guerre, avec effondrement par Simon dans les attentats de Zaventem mais au-delà de ces deux personnages, veille Michèle qui, en lisant le manuscrit de Léon à voix haute à Simon, lui insuffle peu à peu un nouveau dynamisme. Il y a de la solidarité, de la résilience, et de manière inattendue, l’art vient aussi au rendez-vous.