Jacqueline Cervon

De temps à autre il m'arrive de lire un livre de la bibliothèque verte ou un roman pour la jeunesse comme celui que j'ai dévoré hier après-midi.



Cette histoire est touchante. Leila petite fille de dix ans est confrontée aux traditions. Elle comprend que son père, qui pourtant l'aime, l'a déjà promise à un homme prénommé Karim, beaucoup plus âgé qu'elle, brutal et terrifiant.

Cela se passe à Kachan, puis à Chiraz, en Iran, où toute la famille déménage.

Leila doit porter le tchador et se déplacer voilée et cachée. Très vite, elle réalise que ce n'est pas ce qu'elle souhaite.

Elle veut apprendre à lire et s'habiller comme elle veut. Comme les étudiantes qu'elle encontre parfois dans les rues.

Morad, un petit camarade va l'aider dans cette démarche, il va lui apprendre à lire.



J'ai vraiment aimé la lecture de ce livre poétique et plein d'espoir.

L'auteur fait très souvent référence au poète Hafiz, un poète Iranien, enterré à Chiraz.

Les magnifiques illustrations à l'intérieur sont de Jean Retailleau.

Roman lu en lecture de classe à l'école primaire. Une belle histoire pour découvrir un autre mode de vie sous d'autres cieux. Un livre qui parle de différence et de solidarité.

Dans les années 60', une belle collection littéraire voyait le jour sous le nom de : Collection Super 1000. Il y eut environ 50 ouvrages, bien souvent de la lecture pour les adolescents.



Malgré l'aspect un peu dépassé, lire de temps en temps un livre comme ça, est une bonne récréation littéraire.



Christian, Caroline, Eric et Cécile partent en 2CV de Lyon afin de gagner la Grèce pour passer des vacances d'été. Ils passent en Yougoslavie (eh oui on est en 1965 !) et font la connaissance d'un jeune paysan Filip, qui accueille les touristes de passage chez lui afin qu'ils puissent planter leur tente dans les champs.

Filip et les quatre Français deviennent très vite amis, seul le barrage de la langue faisant un peu défaut, mais Cécile parle Italien et le jeune garçon comprend. Ce dernier a un rêve : gagner Skoplje la grande ville pour y travailler dans le bâtiment. Les petits Français, changent leur itinéraire d'origine et passerons par Skoplje avant de gagner la Grèce.



Ils décident d'y rester quelques jours le temps pour Filip de trouver du travail et c'est au bout du deuxième jour que la terre trembla ... La ville est dévastée, les blessés nombreux ...

Les Français décident alors de rester sur place afin d'aider les habitants et surtout de chercher Filip qui a disparu ...



L'auteure met l'accent sur une belle preuve d'amitié et d'humilité. Malgré l'écriture dépassée de nos jours et cette histoire cousue de fil blanc, il est bon de temps en temps de rêver aux années 60 où tout le monde est beau et gentil.

Une lecture fondatrice de mon enfance. J'ai adoré l'exotisme du Sahara et sentir l'histoire se dérouler à portée de main.

Une atmosphère qui m'a embarquée vers d'autres histoires par la suite.

Je recommande chaudement si vous le trouvez dans un fond de bibliothèque

Benoît a sept ans, il passe ses vacances dans un village du Morvan chez Bipépi, son arrière-grand-père. Benoît et Bipépi sont très amis : celui-ci offre à l'enfant pour son anniversaire un album de photos, destiné à recevoir les portraits des membres de sa famille. Mais voilà, Benoît doit trouver lui-même ces portraits, là où Bipépi les a cachés... Quelle passionnante course au trésor pour le petit garçon !

Pour faciliter sa tâche, Bipépi conte à Benoît une courte histoire sur chacun. Comme il est amusant alors de s'élancer dans la campagne muni des précieux indices! Une idée très originale qui séduira les petits, et leurs aînés !