Ces « Cercles en méditation » accompagnent, en effet, les concrétions intenses des poèmes d'une manière de murmure, de basse continue, où la description minutieuse d'états douloureux et confus, la célébration des beautés du monde (fleurs, couleurs, astres), la remémoration d'instants heureux, viennent se confondre dans la trame serrée d'une prose lente, obstinée, fascinante dans ses intermittences mêmes. (à propos de Jacques Roubaud)