Pour fuir la montée des eaux, hommes et animaux se virent contraints d’escalader les montagnes de corps et, dans l’atmosphère raréfiée des sommets, ils se sont endormis, épuisés, le sommeil bercé par le ressac des vagues se brisant contre les crânes, les jambes, les torses amalgamés, les cauchemars sculptés par les gémissements des corps encore vivants perdus dans la masse.