Souhaiter le retour du sauvage implique de porter un nouveau regard sur le vivant non humain et d'éveiller notre raison à ses propres finalités en cessant de considérer comme une pâte molle et passive que la technique peut modeler à sa guise. Quelle morale pourrait justifier qu'une seule espèce, la nôtre, s'arroge le droit de vie et de mort sur toutes les autres ?