Encore l'Indochine mais sous un autre angle.
L'auteur, pour l'avoir parcouru personnellement dans le cadre de ses activités de géologue, connaissait bien le pays.
Ses aspects géographiques nous sont décrits de façon grandiose, précise et parfois même inquiétante.
Le tableau de la société qui y vit se limite cependant à la caste coloniale.
Les populations autochtones en sont cruellement absentes sinon comme éléments du décor, boy, coolies, congaï, montagnards Tho.
Étayé par son expérience professionnelle, Herbert Wild s'attache ici à dépeindre l’aréopage d'investisseurs, de géologues, d'aventuriers et d'escrocs qui gravitait autours des richesses minières de la Colonie.
Le style est assez suranné et un rien empesé, le ressort sentimental mièvre à souhait et le ton souvent marqué du racisme ordinaire de l'époque.
Le tout constitue un témoignage édifiant de l'Indochine coloniale.
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