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Critiques de Jacques Devos (7)
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Poncho le conspirateur

Qui se soucie aujourd'hui de la situation au Matagringos ?

Pas un mot dans les journaux, pas un reportage télévisé sur ce petit état coincé entre le Papavatas et le Rutabaguas.

Et pourtant !

Ce petit état du nord de l'ouest de l'Amérique Centrale, à l'avant-pointe du progrès social, est une "démocratie concentrée" par son guide et protecteur éclairé, le général Bogo.

"Une main de fer dans un gant de titane" !

San Matador est la capitale de ce petit pays ensoleillé.

Sa population active se compose de 32 divisions d'infanterie et armes spéciales, 52 escadrilles, un garde-côtes et 183645 policiers.

Le reste , mis à part les femmes et les enfants, ne comprend essentiellement que des conspirateurs professionnels ou à mi-temps ...

Poncho est un de ceux-là.

Il est petit de taille, mais grand par ses ressources inventives et son ardeur à la cause sacrée.

Ses efforts ne sont pas toujours couronnés de succès, mais le coeur y est !

Poncho a changé de nom.

Peut-être pour échapper à la police ?

En 1967 ET 1968, dans le journal de Tintin, il avait pour nom Pancho Bomba.

Mike, un courageux dessinateur, Hubuc et Devos, deux audacieux scénaristes avaient osé raconter ses premières aventures.

En 1970, un album paru aux éditions Dargaud "Poncho le conspirateur", puis un deuxième "Poncho chez les dizcoteques" ...

Depuis plus rien !

Qu'est devenu Poncho ?

Cet album est un pur plaisir de nostalgie et d'humour.

Déjà en 1968, dans le 459ème numéro du journal "Pilote", Mike et Hubuc avaient associé leurs talents pour nous présenter les turpitudes de l'être le plus abject, le plus anti-social qui ait été, et qui haïssait les boys-scouts ..."Toujours prêt" !

"Poncho le conspirateur" est un régal de fantaisie.

Salut et fraternité !

Je vous souhaite un avenir joyeux ...

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Poncho chez les dizcoteques

On ne dit pas " Poncho chez les Dizcoteques" !

On peut dire "Poncho chez le coiffeur".

L'on dira, plus justement, Poncho va en discothèque.

Et, "Voilà le travail !" ...

Homme de lettres et fin diseur*, ou plus précisément peintre mondain et de genre*, il est étonnant, cher Mr Hubuc, de vous découvrir une telle syntaxe !

Ceci étant dit, et justement dit, une grande nouvelle vient de parvenir à l'élite des conspirateurs de l'Académie Bombophile :

Le général Bogo part pour une tournée de prestige chez ses voisins du Rutabaguas.

Il utisera sa voiture spéciale.

Et, tralala, comme le dit un vieux dicton du Matagringos, quand les Bogo partent, les insoumis dansent !

Mais un tel relâchement dans les âmes conspiratrices n'est pas envisageable.

Il faut impitoyablement poursuivre l'ennemi puisqu'il a commis l'imprudence de sortir de sa tanière.

Voilà Poncho nommé intendant-trésorier-armurier-homme de confiance- chauffeur d'élite de l'expédition ...

"Poncho chez les discoteques" est un album, paru en 1970, qui fait suite à "Poncho le conspirateur".

Le dessin est de Mike, le texte d'Hubuc et le scénario de Devos.

C'est drôle, c'est malicieux.

C'est une bombe !

C'est le moyen d'échapper à notre monde absurde et bruyant et de pénétrer dans celui, perdu au centre d'un immense cratère éteint, de "Temochtoultan" qu'Alfonso Piston a redécouvert par hasard.

Un monde où les dizcoteques adorent le dieu Talapodunezquipel !

Salut et fraternité !

Je vous souhaite un avenir joyeux ...



*"L'Aéromédon populaire"



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M. Rectitude et Génial Olivier, tome 1 : L'écol..

Olivier Delabranche, alias Génial Olivier, est un petit garçon au demeurant bien sympathique. Cependant, c'est un petit génie qui maîtrise sur le bout des doigts la science, à défaut, comme il le dit lui-même dans ce premier tome, de connaître l'Histoire-Géographie ou la grammaire. Si la science peut être porteuse de progrès, il s'avère qu'Olivier ne l'utilise pas forcément à bon escient, volontairement ou non d'ailleurs, et qu'elle est vectrice de catastrophes ! M. Rectitude, son professeur l'a à l’œil (pour ne pas faire un mauvais jeu de mots avec Œildur, le surveillant !) Incompris par ses camarades (mis à part son copain Flafla) et par les adultes, Olivier ne semble guère gêné et continue ses expériences coûte que coûte. Et si la science peut l'aider à tricher aux examens, alors... Mais il faudra pour cela déjouer la méfiance du maître.



Cette BD aux dessins délicieusement surannés fait partie de celles qui sont soignées au niveau des phylactères. Il faut dire que ce petit savant parle, bien évidemment, comme un adulte.



A découvrir !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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La petite histoire des armes à feu, tome 1

Une petite BD vraiment très sympathique. Un ami me l'a prêtée en me disant que ce devrait me plaire, et c'est le cas.



Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais cette BD, bien qu'anti-guerre, évite largement le piège de la dénonciation constante, et c'est plus par petite touche humoristique que l'auteur s'attache à montrer la violence de ces inventions.



L'auteur s'attache ici à raconter l'histoire des armes à feu depuis le tout début ! C'est à dire vraiment l'invention de la poudre. C'est du coup un large pan de l'histoire qu'on explore, et j'ai trouvé le propos franchement bien travaillé, autant dans les armes que dans les contextes de chaque invention.



Le panorama englobé est assez énorme, et j'avoue avoir été surpris par l'ingéniosité des premières armes, tout autant que par la diversité de celles-ci, ainsi que leurs caractéristiques. C'est avec cette lecture que j'ai ainsi appris qu'il fallait 80 bœufs pour tirer une bombarde, donnant une autre image des premiers canons.



Le dessin est globalement très bon, avec force de détails, coupes, et précisions sur les armes, mais aussi du remplissage avec un guide qui donne un coup de plumeau, met en scène, joue les différents rôles, bref c'est assez distrayant malgré la force de détail technique.



Et des détails, il faut en avoir quand on voit les mécanismes, leurs complexités et leurs évolutions. C'est d'ailleurs amusant de voir qu'on ne se simplifiait pas toujours la vie avec ces armes.



L'auteur livre d'ailleurs une foule d'anecdotes, rendant le récit très amusant. On apprend l'origine du mot boulevard, la raison d'une guerre, les débuts de la mitraillette ou la période où l'on tirait des fusées (celle du nouvel an) sur les soldats. Bref, un joyeux parcours d'acier, de fer et de bronze sur plus de 10 siècles.



Cependant, je dois dire que j'ai nettement moins aimé la dernière partie, grosso modo celle partant de la première guerre mondiale. Avec trop de détails, trop d'armes et trop de trucs différents (aviation, marine, etc ...). L'indigestion était proche.



Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé l'humour et la BD, très bien documentée, fournissant parfois des expériences en précisant que le résultat fut inconnu (sans doute malheureux si aucune suite n'existe). Un bon moment de détente.



Au final, un 3.5/5 arrondi à 3 parce que la fin est franchement indigeste. Dommage, mais je la recommande si vous tombez dessus un jour ou l'autre.



Pour conclure, j'aimerais citer Gaston Lagaffe, avec cette phrase qui me trottait dans la tête tout au long de ma lecture :

"Eh bé ... Qu'est-ce qu'ils vont pas inventer pour se péter la gueule ..."
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Chronique extraterrestres

Une bande dessinée des année 70. De la sf qui peut dater.

Une histoire d'extra terrestre se confrontant aux terriens et. aux créatures du fin fond de l'univers. Une intégrale regroupant la totalité des histoires parues dans "Spirou".

Un propos datant sympathique à redécouvrir.
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Petite histoire des armes à feu (la) 2

Histoire hautement sérieuse et aussi hautement tragique.



Jacques Devos arrive à nous intéresser à cet aspect plus que pitoyable de l'histoire de l'humanité, en nous démontrant que l'imagination humaine est sans aucune limite. Le coté obscure de la force est là entre vos mains.

Exemples: dague à ressort, pistolet à balles carrées, canon centrifuge de Bezabrazoff (!), canon à vapeur, chausson anti mines gonflables...

Etonnant non ??

Une grande révélation de la petitesse de l'être humain face à un problème crucial de ses rapport face à ses semblables....

Humour très "british" sur un problème ou l'on rit jaune.



A découvrir



BD difficile à trouver.
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M. Rectitude et Génial Olivier, tome 1 : L'écol..

Premier tome qui présente les épisodes, Génial Olivier son prof, monsieur Rectitude, portant chacun bien leur nom. C’est inventif, drôle ; peut-être un peu rigide dans le ton ou le dessin mais intelligemment distrayant.



Olivier et le bébé robot – 4

Découverte du personnage et son inventivité, avec une ribambelle de situations amusantes, proche du vaudeville, une bonne intention qui se termine mal, très sympa.



L’avaleur n’attend pas le nombre des années – 3

Moins accroché à Rectitude qui enquête à fond, en dépit de la logique, voulant absolument prouver qu’il a raison sans raisons, finissant méchant, après des scènes un peu répétitives…



Bain mal acquis – 3,5

Amusant, les efforts pour ne pas prendre de bain avec une chute rigolote. On retrouve l’inventivité et l’humour.



Bâtons crochus, ombres crochues – 4

Là aussi, c’est rigolo, et les trouvailles ingénieuses font oublier le côté répétitif, avec une chute un peu facile et attendue toutefois.



Olivier prend la pile – 4,5

Bien aimé cette histoire qui offre une vraie progression, début, milieu, fin, avec vivacité et drôlerie dans les conséquences des décisions. Bien écrit et marrant.



Homéopathie – 3,5

Olivier innocent et rapprochement avec Rectitude, c’est intéressant à défaut d’être super pertinent, cette histoire de cours particuliers interdits et d’inspecteur mécontent de la réussite d’un élève…



Illusions en trente-trois tours – 3

J’adore les voyages dans le temps et pourtant, celui-ci n’apporte pas beaucoup d’intérêt pour des situations tellement prévisibles qu’elles en perdent leur intérêt…



Du tac au tac – 4

Des idées amusantes qui l’emportent sur le manque de cohérence (le prof qui n’est pas dupe, l’invité surprise qui n’a rien à faire là…)



A quelque chose parfois malheur est bon – 3,5

Gentiment délirante, cette histoire, avec un rapport entre Olivier et son prof plus intéressante que le côté binaire pour/contre habituel.



La queue de l’éléphant – 2

Petite blague pas drôle en une page.



Refus d’évolution - 2

Seconde blague pas drôle en une page qui démontre que Devos est meilleur sur les histoires plus longues et construites qui lui permettent de développer ses gags.



Rien mal acquis – 3,5

L’histoire est basique et déjà vue, comment obtenir les questions, mais comme c’est inventif, on s’amuse autant que Coyote qui tente tout pour attraper Bip-Bip…

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