On ne dit pas " Poncho chez les Dizcoteques" !
On peut dire "Poncho chez le coiffeur".
L'on dira, plus justement, Poncho va en discothèque.
Et, "Voilà le travail !" ...
Homme de lettres et fin diseur*, ou plus précisément peintre mondain et de genre*, il est étonnant, cher Mr Hubuc, de vous découvrir une telle syntaxe !
Ceci étant dit, et justement dit, une grande nouvelle vient de parvenir à l'élite des conspirateurs de l'Académie Bombophile :
Le général Bogo part pour une tournée de prestige chez ses voisins du Rutabaguas.
Il utisera sa voiture spéciale.
Et, tralala, comme le dit un vieux dicton du Matagringos, quand les Bogo partent, les insoumis dansent !
Mais un tel relâchement dans les âmes conspiratrices n'est pas envisageable.
Il faut impitoyablement poursuivre l'ennemi puisqu'il a commis l'imprudence de sortir de sa tanière.
Voilà Poncho nommé intendant-trésorier-armurier-homme de confiance- chauffeur d'élite de l'expédition ...
"Poncho chez les discoteques" est un album, paru en 1970, qui fait suite à "Poncho le conspirateur".
Le dessin est de Mike, le texte d'Hubuc et le scénario de Devos.
C'est drôle, c'est malicieux.
C'est une bombe !
C'est le moyen d'échapper à notre monde absurde et bruyant et de pénétrer dans celui, perdu au centre d'un immense cratère éteint, de "Temochtoultan" qu'Alfonso Piston a redécouvert par hasard.
Un monde où les dizcoteques adorent le dieu Talapodunezquipel !
Salut et fraternité !
Je vous souhaite un avenir joyeux ...
*"L'Aéromédon populaire"
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- Si seulement il se passait quelque chose dans ce pays !
Un soulèvement ... Une révolution ... Une contestation ... Comme dans toute nation qui se respecte ...
- Mais, je rêve ! Je défaille ! Retenez-moi !
Je suis le jouet d'hallucinations circonflexes ! ...
- Tu seras grassement payé !
- Oh ! Mon âme n'est pas mercenaire ...