La société technicienne, par elle-même, produit un nouveau prolétariat qui présente les mêmes aliénations mais sous une autre forme et qui ne sont pas pénibles en général, du moins au niveau de la fatigue expressément liée à l’activité du travail ou au niveau d’une oppression clairement définie. Ce qui me paraît caractériser ce prolétariat étendu à presque toute la population, c’est la dépossession du temps, c’est le divertissement, la subordination, le contrôle, le déracinement, la fatigue endémique et les maladies de civilisation.
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