C’est ce que j’ai appris à l’école de police : quand ils sont en confiance, les tueurs de femmes ne peuvent pas s’empêcher de jouer les dominateurs, ils se croient invincibles. Je suis entrée dans son jeu, la faible femme, un peu crédule, je l’ai laissé parler, je hochais la tête, comme s’il m’impressionnait. Plus ça allait, plus il prenait confiance, il bombait le torse, il s’excitait tout seul, il perdait le contrôle.