Oserai-je dire, pas tout à fait comme Flaubert pour Madame Bovary, que Ferrandez, c’est moi ? Ferrandez, c’est nous de là-bas, enfants, gamins, puis adolescents, puis zouaves ! Ah ! Les beaux zouaves. Est vrai tout ce qui jaillit du crayon suprêmement alerte et artiste de Ferrandez. Plus même que vrai. Ferrandez est un magicien, un enchanteur. L’Algérie devient avec lui plus naturelle, surnaturelle, sublime à pleurer. – Jules Roy (1907-2000)