À l'occasion de la 33ème édition du festival "Etonnants voyageurs" à Saint-Malo, Jacques Ferrandez vous présente son ouvrage "Suites algériennes : 1962-2019. Vol. 2. Seconde partie" aux éditions Casterman.
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Note de musique : © mollat
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Mais c'est toujours la même chose ! Avec qui que ce soit, au bout du compte, on est toujours seul. Mets ça dans ta poche avec le mouchoir dessus.
Si c'est pour nous faire rire, fais-toi des moustaches avec de la boue et puis danse un peu au soleil. Ça nous fera peut-être rire, mais le mieux, c'est que tu t'occupes de tes affaires !
"Aujourd'hui, maman est morte...ou peut-être hier, je ne sais pas."
Il faudrait te mettre sous perfusion de Chablis, tu deviendrais un vrai baratineur...
"C'est souvent qu'u paysan devient bossu...c'est rare qu'un bossu devienne paysan..."
Moi, pied-noir, je peux dire que si j'étais musulman je serais maquisard.
Citation de Servan-Schreiber dans l'Express reprise dans la préface de Carnets d'Orient par Jean Daniel
Citation à laquelle Jean Daniel avait rétorqué:
Je serais maquisard, mais j'éviterais à tout prix les attentats contre les civils.
L'audience a été levée.
Dans l'obscurité de ma prison roulante, je retrouve un à un, comme du fond de ma fatigue, tous les bruits familiers d'une ville que j'aimais et d'une certaine heure où il m'arrivait de me sentir content.
"Comme tout le monde, j'ai lu les comptes-rendus dans les journaux. Mais il y a certainement des ouvrages spéciaux que je n'ai pas eu la curiosité de consulter. Là, peut-être, j'aurai trouvé des récits d'évasion. J'aurais appris que dans un cas, au moins le hasard et la chance, une fois seulement, avaient changé quelque chose. Une fois ! Dans un sens, je crois que cela m'aurait suffi...mon cœur aurait fait le reste..."
Vous croyez sans doute comme tout le monde que la casbah est un quartier ? Eh ben non, la casbah n’est pas un quartier, c’est un état d’esprit. C’est la conscience endormie de la civilisation.
Camus savait qu'il y avait des principes intangibles : sauvons les corps, sauvons les hommes, épargnons les civils, disons la vérité. Et si nous avons besoin aujourd'hui de grandes voix pour nous rappeler les choses fondamentales, si nos valeurs tendent à être galvaudées, relisons Camus, ses textes nous parlent plus que jamais.