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Certes, en tout ce que nous voyons, nous oublions que c'est nous qui regardons à l'instant même ces choses. Et comme nous sommes une multitude d'êtres sur terre, il y a donc autant de manières de voir le monde à notre façon, de sorte qu'il n'y a en toute rigueur aucune vue objective mais une multiplicité de points de vue.
Autrement dit, il n'y a aucune chose en soi que nous puissions voir mais une indéfinité de perspectives : nous croyons que nous sommes tous dans un monde unique et objectif alors que nous sommes chacun dans le monde éclairé par notre angle de vue.
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Il n'y a aucune objectivité en ce monde : c'est par cela qu'il faut peut-être commencer. Il n'y a rien d'objectif -aucune valeur, aucun principe, aucune idée - parce que, en toutes choses, il n'y a que la réalité incontournable, inqualifiable de notre être.
Nous croyons que les choses sont objectives parce que nous oublions que c'est nous qui les voyons. Il n'y a donc rien d'objectif puisque les choses n'existent qu'en tant qu'il y a un être qui les voit et les considère. Et cet être c'est nous : c'est donc de nous qu'il faut partir pour essayer de comprendre quelque chose.
Comme nous considérons les choses comme objectives, nous les prenons au sérieux, ce qui précisément n'est pas sérieux, car en faisant semblant d'oublier que c'est nous qui voyons les choses, c'est nous en fin de compte que nous ne prenons pas au sérieux, comme si nous étions quelque chose de négligeable, alors que nous sommes un être à part entière, ce que nous devrions de prime abord considérer.
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Le plus simple - le plus dur - est de comprendre que la réalité est ce que nous sommes en propre. Nous sommes tellement habitués à objectiver les choses, à les voir hors de nous que nous ne nous voyons pas : nous voyons tout sauf nous-mêmes. Nous voulons sans cesse nous rendre quelque part sans réaliser que nous y sommes. Nous voulons toujours agir alors qu'il ne s'agit que de rester là, de contempler la beauté de notre propre regard.
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Pourquoi proclamons-nous à tout va que nous croyons ou non en Dieu alors que nous ne savons même pas de qui nous parlons en la matière ? Pourquoi parler de Dieu comme si nous L'avions rencontré, alors que nous ne savons absolument rien à Son sujet ? Pourquoi parler d'une réalité que nous ne connaissons pas et que nous ne faisons qu'imaginer dans notre esprit? C'est une incongruité. C'est nous l'immensité. Si tout le monde bavarde sur cette question de Dieu, c'est pour contourner ce fait – à la fois simple et terrifiant - que nous ne se savons même pas au départ qui nous sommes : pour éluder l'énigme de notre propre identité. C'est nous le grand secret.
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Ainsi donc, en prenant au sérieux nos affaires, nous prouvons que nous ne sommes pas sérieux dans le fond. Si nous l'étions vraiment, nous nous considérerions d'abord en propre : nous prendrions éminemment au sérieux ce que nous sommes, plutôt que d'accorder une importance exagérée à ce qui nous arrive, un crédit illimité à ce que nous sommes conduits à penser.
C'est du reste pour cela que l'être sérieux est souvent amené à sourire, à rire même, comme s'il prenait les choses à la légère, presque en dilettante, car il sait qu'il n'y a dans le fond de stable que l'être que nous sommes depuis toujours.
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La voix du réel nous intime à chaque instant: nous sommes ensemble, nous sommes tous pareils, il n’y a pas de différence entre nous. Certes, ce qui nous distingue est l'ouverture de notre regard. Mais nous vivons tous la même chose : pas de privilège, pas de ségrégation entre nous. Nous partons tous du même point. Nous avons tous les mêmes chances. Ce n'est donc pas la peine de faire la révolution dans la rue en agitant les bras: c'est en nous que tout se passe. Nous devons simplement reprendre possession de notre propre palais. Or le roi nous attend depuis le début du monde.
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Non seulement d'ailleurs nous sommes différents mais nous sommes uniques : chacun de nous est un être unique. Ainsi, bien que nous soyons tous ensemble, chacun de nous voit ce qu'il voit de manière unique et incomparable, chacun jouissant d'un éclairage différent.
En fin de compte, nous ne voyons rien lorsque nous croyons voir quelque chose, nous ne voyons en fait que nous : il y a de quoi se ressaisir.
Et c'est précisément ce qu'il faut faire, nous réveiller : le jour se lève, il est donc temps pour nous de nous lever.
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Dès que nous cherchons une vérité, nous la perdons de vue avant même de l’avoir comprise. Et si nous avons la sensation de l'avoir subrepticement saisie, nous en perdons aussitôt le parfum. C'est un supplice sans fin que de vouloir capter un esprit qui nous échappe. Autant vouloir saisir l'eau avec les mains, autant courir après une ombre : c'est illusoire, c'est insensé. Il faut revenir à soi pour réaliser que tout est dans la paume de notre main: c’est notre regard qui voile la réalité.
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Nous n'avons été créés ni pour manger, ni pour travailler, ni même pour entreprendre de grandes choses, contrairement à ce que nous nous sommes mis en tête depuis que l'épopée des hommes a commencé. N'en déplaise à notre amour-propre, et même si cela offusque notre orgueil, nous n'avons été créés que pour sourire, pour dire oui : reconnaître notre propre beauté. Notre femme, si belle à nos côtés, n'est là que pour nous le rappeler: nous ne sommes ici que pour remercier et vivre à l'aise.
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La réalité se suffit à elle-même, c'est un tout : il n'y a de sensation de manque que lorsque nous nous mettons en tête de nous en être séparés.
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