Je ne réponds pas. J’ai entendu ça des dizaines de fois. C’est comme une petite musique lancinante qui accompagne chaque découverte de cadavre. Car chaque mort est moche lorsque nous sommes conviés à en constater le terrible résultat, à appréhender la façon dont elle a fondu sur sa proie. Aucune de ces personnes n’a eu le temps de se préparer à ça, de donner une autre apparence à son visage que celle du vide qui a aspiré son âme et a abandonné son corps dans une posture souvent grotesque.