C’est tellement facile, quand on partage sans interruption les jours et les nuits d’une personne vulnérable, de lui agiter un voile de brume evant les yeux, de lui faire croire que la Terre entière la rejette, sauf celui qui, sauveur splendide auréolé d’une tendresse vénéneuse dont elle ne perçoit pas le poison, l’emprisonne dans ses bras puissants pour mieux l’étouffer au milieu de la foule.