AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de collectifpolar


La femme regarda Philippe dans les yeux et lui dit :
— Tu vas entrer dans une période de ténèbres, Philippe.
Il se demanda comment elle connaissait son nom, mais aujourd’hui, il avait décidé de ne s’étonner de rien. Il lui répondit ironiquement :
— Si vous me connaissez si bien, vous savez que j’y suis, dans les ténèbres ; ceci étant dit, c’est gentil de vous soucier de moi.
La couleur que prirent ses yeux le dissuada de continuer sur ce mode et il l’invita à continuer.
— Je vous écoute.
— Tu vas croiser des forces dont tu ignores le pouvoir, mais rien ne pourra t’en empêcher. Prends cet objet, garde-le précieusement et prononce les mots qui y sont gravés quand tu auras besoin de protection.
Elle posa alors sur la table une statuette en pierre polie, représentant une femme stylisée aux formes généreuses qui lui fit instantanément penser aux statuettes primitives, symboles de la déesse mère. Puis elle se leva et quitta la salle. Philippe bondit vers elle.
— Mais qui êtes-vous et quelles sont ces ténèbres dont vous parlez ?
Elle se retourna et le regarda fixement. Il vit dans ses pupilles les lueurs d’un combat intérieur et une sorte de chaleur réconfortante aussi. Elle franchit le seuil de la bâtisse et disparut. Philippe comprit qu’il ne servait à rien d’essayer de la rattraper et retourna à sa table, plus secoué qu’il ne voulait l’admettre. Ce qui avait débuté comme une espèce de jeu de piste d’un goût douteux commençait à devenir inquiétant.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}