AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de okka


p.87-8.
Cette même année 86, l’Espagne entra dans la communauté économique mais nous demeurions un cas à part.
« Suivez bien les ordres, soldats ! On tire à balles réelles ! »

L’abus d’alcool était fréquent chez les officiers.
« Mais que... ! ? Couchez-vous ! Couchez-vous ! »

Le sergent des mortiers à la tête des opérations était un briscard connu comme la peste.
« Halte au feu sergent ! Vérifiez les coordo... ! ! »

(Un soldat a le bras arraché après l’explosion)

Ils racontèrent que le soldat n’était pas mort, mais comme disait mon frère, ils mentaient en permanence. Le sergent de mortiers fut envoyé dans un autre régiment. Et ni vu ni connu.

Comme nous faisions désormais partie de l’Otan, l’Espagne envoya des troupes en Belgique pour des manœuvres conjointes avec le 3e bataillon parachutiste Belge. José Maria expliquait que pour éviter tout accident, les Belges faisaient les exercices à balles réelles selon un protocole très strict. Personne ne bougeait avant le signal. Tandis que les Espagnols ressemblaient aux hordes d’Attila, aux Indiens Arapahos, aux pistoleros de Pancho Villa. Ils répondirent au premier coup de sifflet et fonçaient sous les balles et les tirs de mortiers.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}