De quoi parle-t-on quand on parle d'art ? De conservation. De permanence. D'un voeu d'éternité.
Alors, de quoi ne parle-on pas quand on parle d'art ?
Pour moi, c'est souvent une façon détournée, presque cryptée (...) d'évoquer la violence, la destruction, la mort. Une oeuvre d'art, une fois reconnue comme telle, semble extraite de ce cycle qui nous concerne tous. Elle est éternellement soignée, éternellement choyée. (Cette éternité est, bien sûr, une illusion; mais cette illusion est efficace. Elle est suivie. Elle marche.) (p. 103)