Le bois de pin, son grain poli par la tempête, grisé par la tempête, paraît à l’œil aussi acéré qu'une lame de rasoir, et plus beau encore que de la soie moirée ; une réalité que ne voient pas ceux dont les pieds nus balayent ses sols et dont les corps vivent leur vie parmi les fragiles cartes qu'il dresse contre les excès du temps et dont il emprisonne les vies.