Disons que Sapristein était l’un des rares auprès de qui elle se sentait bien. Il avait toujours été attentionné avec elle, bienveillant, et quand quelque chose n’allait pas, c’est lui qu’elle allait voir. Il savait comment l’aider, calmer ses angoisses, fermer la porte par où s’introduisaient les cauchemars. Il y parvenait assez bien la plupart du temps, mais parfois non. Et alors, certains souvenirs enfouis dans sa conscience ressurgissaient brutalement, des souvenirs insupportables qui remontaient à huit ans en arrière.
L’été de ses 11 ans...