Les vieux parlent, chantent, rien, frémissent, ils aiment surtout et mieux que vous. Mais les jeunes se dérobent toujours en quête de conquêtes, histoire de dresser ou re-dresser les signaux de vitalité, faire de leur Jan, casser les vitres des pucelles à Bruxelles, hurler aux lunes nouvelles et quand ils galopent tels poulains éperdus ou veaux déchaînés, enragés, leurs dirigeants coqs-vainqueurs les mènent paître aux champs clos des batailles, des bagarres et des dévastations, et c’est là surtout qu’on apprend à les connaître, à les admirer, mais la guerre point n’en faut.