Citations de James Dashner (646)
J'ai craqué et j'ai chialé à m'en faire mal à la gorge. Tout m'est tombé dessus d'un coup. Mais ça m'a fait du bien; on ne devrait jamais s'en vouloir de pleurer. Jamais.
Tue-moi, ou c’est moi qui te règle ton compte. Tue-moi ! Vas-y !
— Newt…
— TUE-MOI ! (Le regard de Newt s’éclaircit, comme s’il avait recouvré un peu de lucidité, et sa voix s’adoucit.) Je t’en prie, Tommy. Je t’en supplie.
Avec le sentiment de tomber au fond d’un gouffre noir, Thomas appuya sur la détente.
-Quelqu’un devrait peut-être prononcer un discours pour motiver les troupes, non ? suggéra Minho.
-Vas-y, répliqua Newt.
Minho hocha la tête et se retourna vers la foule.
-Soyez prudents, leur dit-il sèchement. Ne vous faites pas tuer.
Thomas aurait ri s’il l’avait pu.
-Super, commenta Newt. Nous voilà bien motivés
"On est souvent moins attentif quand on ne croit pas qu'une chose puisse arriver."
— Un faux espoir, dit-elle. Je suppose que c’est mieux que le désespoir
Prends le temps d'y réfléchir pendant que tu restes assis à contempler les murs.
Passé la première heure, Thomas senti l'ennui se faufiler tels des rats sous la porte. A la fin de la deuxième heure, il avait envie de se cogner la tête contre les murs. Deux heures après il en vint à se dire qu'il préférait encore déjeuner avec Gally et des Griffeurs que de rester dans cette prison.
"_Qu'est-ce qu'on a fait de différent ?
_Aucune idée. C'est difficile de demander à un mort où il a pu se gourer."
Allons manger, je meurs de faim.
Bonne maladie ! Approuva Chuck en lui donnant une tape dans le dos.
"C'était très déstabilisant de lutter contre une chose qu'on désirait plus que tout."
-C'est un test, Newt, toute cette histoire est un test.
Newt hocha la tête.
-Une sorte d'expérience ?
-Non, plutôt une épreuve, répondit Thomas. Ils éliment les candidats les plus faibles, ceux qui baissent les bras, et sélectionnent les meilleurs. Ils nous balancent des variables, nous incitent a abandonner. Ils testent nos capacités a garder espoir. L'arrivée de Teresa et la disparition du soleil n'étaient que la dernières étape, une ... dernière variable. Maintenant, c'est l'heure du test ultime. L'évasion.
- Mec, tu sais que tu as bien failli me trancher les tu-sais-quoi ?
Thomas éclata de rire, chose qu'il n'avais plus faite depuis longtemps. Il accueillit cette nouveauté avec plaisir.
- Dommage que je t'aie raté. J'aurais pu sauver le monde d'une vague de petits Minho.
- Thomas? demanda Chuck.
- Oui.
- Tu crois que j'ai des parents? De vrais parents?
Thomas rit, surtout pour chasser la tristesse qui l'avait saisi à cette question.
- Evidemment, tocard! Il faut que je t'explique le coup des choux et des roses?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire, grommela Chuck d'une voix lugubre. Presque tous ceux qui ont subi la Transformation se rappelle des choses terribles dont ils refusent de parler. Tu crois que j'ai un père et une père qui m'attendent quelque part, et à qui je manque? Thomas s'aperçut qu'il avait les yeux embués de larmes. Les événements s'étaient enchaînée à une telle vitesse depuis son arrivée qu'il n'avait pas vraiment songé aux blocards comme à des personnes réelles, avec des familles probablement dévorées d'inquiétude. Il n'avait même pas pensé à ses propres parents. Il s'était uniquement demandé ce qu'ils faisaient là, tous,qui les y avait envoyés, et comment en sortir.
Pour la première fois, il eut presque des envies de meurtre. Chuck aurait dû se trouver à l'école, chez lui, à jouer avec les gamins de son quartier. Il méritait de rentrer à la maison tous les soirs, au sein d'une famille aimante. Auprès d'une mère qui prendrait soin de lui et d'un père qui l'aiderait à faire ses devoirs.
Thomas éprouva une flambée de haine envers ceux qui avaient arraché ce pauvre gosse innocent à ses proches. Il aurait voulu les voir morts, ou même torturés. Chuck méritait d'être heureux.
On leur avait retiré le droit au bonheur et à l'amour.
- Ecoute-moi bien, Chuck. (Thomas marqua une pose, le temps de se calmer et de s'assurer que sa voix ne se briserait pas.) Je suis sûr que tu as des parents, Je le sais. ça va te paraître terrible, mais je te parie que ta mère est dans ta chambre, en train de serrer ton oreiller dans ses bras, et regarde dehors le monde qui t'a pris à elle. Elle pleure à grosses les mes. Avec les yeux rouges et le nez qui coule.
Thomas crut entendre Chuck renifles discrètement.
- Ne baisse pas les bras, Chuck. On vas trouver une solution, on va se tirer d'ici. Je suis coureur, maintenant, et je te jure de tout faire pour que tu retrouves ta chambre. Et que ta mère cesse de pleurer.
Une minute plus tard, ce fut le tour de Minho.
Celui-ci se tourna vers Thomas, l'air grave.
-Si on ne se revoit pas de l'autre côté, dit-il avec des trémolos dans la voix,souviens-toi que je t'aime.
Thomas leva les yeux au ciel.Minho ricana,franchit le seuil, et la porte se referma.
On ne devrait jamais s'en vouloir de pleurer. Jamais.
"_Tout est relatif. [...] Un couteau est un don du ciel pour un homme ligoté, mais c'est la mort pour celui qui se trouve enchaîné."
Il fit claquer son drap, s'en recouvrit la tête et l'enroulant autour de son visage comme un châle.
-De quoi j'ai l'air?
-De la fille la plus moche que j'aie jamais vue, répliqua Minho. Remercie le ciel d'être un mec.
-Merci.
— Tu sais, Thomas, je me sens bizarre en ce moment. Ça fait drôle d'éprouver le mal du pays alors qu'on ne se rappelle même pas d'où on vient. Mais je ne supporte plus d'être ici. Je voudrais rentrer chez moi. Où que ce soit, quelle que soit ma famille. Je voudrais me souvenir.
Il se retourna juste à temps pour voir tomber les premières gouttes de pluie, comme si la tempête se décidait enfin à pleurer de honte pour ce qu'elle leur avait infligé.
- Et si c'était un piège ? protesta Brenda.
- Oui, reconnut Minho. On devrait peut-être envisager cette possibilité.
- Non. (Thomas secoua la tête) On ne peut plus s'amuser à deviner ce qu'ils ont derrière la tête. Parfois, ils élaborent des plans rien que pour m'obliger à faire le contraire de ce qu'ils croient que je pense qu'ils veulent.
- Hein ? firent les trois autres à l'unisson, perplexes.
-Ben voyons! fit Minho. Et Poêle-à-frire va tomber enceinte, Winston va se débarrasser de son acné et Thomas va enfin se décider à sourire.
Thomas se tourna vers Minho et lui adressa un grand sourire grimaçant.
-Là, tu es content?
-Arrête. Ca te rend plus moche.
-Si te le dis.