Ses grands-parents avaient été massacrés par les Turcs et les récits d’horreur que ses parents lui avaient faits de la vie en Arménie avaient forgé son cadre d’existence : elle voulait mettre fin à la guerre, interdire la bombe atomique, mettre un terme à la discrimination raciale et procéder à une redistribution des richesses. Elle se rangea quelque peu à mon opinion en disant qu’elle jugeait les flics nécessaires mais qu’ils devraient arborer des idéaux élevés et une formation en sciences humaines en lieu et place de leurs armes.