Tous les progrès de l'existence mènent aux mêmes aéroports et aux mêmes hôtels sur la plage, à la même pina colada pipeau. Les touristes sourient à leur bronzage et à leurs dents éclatantes et s'imaginent être heureux. Mais les bronzages cachent ce qu'ils sont vraiment —des esclaves salariés, la tête pleine de merde américaine. Le voyage est le dernier fantasme que nous a laissé le XXe siècle, l'illusion qu'aller quelque part nous permet de nous réinventer.