Il s’épuisait systématiquement à dresser un catalogue terrifiant d’accidents imaginaires et de folles blessures –poumons d’hommes âgés ponctionnés par des poignées de portière, poitrines de jeunes femmes empalées sur des colonnes de direction, joues de beaux adolescents déchirées par les chromes de l’éclairage intérieur. De telles blessures lui semblaient la clé d’une nouvelle sexualité, née d’une technologie perverse.