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Citation de fanfan50


Il courut à la chambre de Carol, trouva la pièce vide, s'élança vers la fenêtre et s'arrêta brusquement, pétrifié.
Carol, debout sur la plus haute marche de la véranda, regardait dans sa direction. Son torse était nu et ses yeux, au clair de lune, brillaient comme ceux d'un chat.
Steve demeura figé sur place : jamais il n'avait vu beauté aussi merveilleuse, aussi sauvage. Les cheveux de Carol brillaient comme du cuivre rouge dans la clarté bleuâtre de la lune, sa peau avait l'éclat glacé du satin blanc sur le fond sombre du mur de la maison ; elle se tenait là, les seins telles des coupes, les mains, levées, brandies devant elle comme des griffes, semblable à quelque créature sauvage aux aguets. Etonnant spectacle qui stupéfia Steve mais aussi lui communiqua une sorte d'étrange excitation.
Et puis, elle détourna, descendit l'escalier et traversa la cour en courant.
- Carol ! s'écria Steve, penché vers elle, Carol ! revenez.
Mais avec une incroyable rapidité, elle avait disparu dans le bois de pin.
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