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Citation de belette2911


Il y avait des opiomanes partout ; des hommes et des femmes réduits à une loqueteuse indigence, qui vendaient tout ce qu’ils avaient, jusqu’à leurs enfants, afin de nourrir leur dépendance au narcotique.

Il n’y avait que deux classes de gens qui en bénéficiaient : les représentants de la Compagnie Britannique des Indes Orientales qui cultivaient le pavot aux Indes et envoyaient la drogue en Chine, et les intermédiaires locaux qui la vendaient aux Chinois.

Par ce moyen, la Compagnie parvenait à récupérer une grande partie de l’argent dont la Grande-Bretagne abreuvait la Chine depuis la moitié du XVIIe siècle, moment où le pays avait ouvert son marché pour vendre ses produits – principalement de la soie, de la porcelaine et du thé – dans le monde entier.

Le commerce de l’opium relevait de l’impérialisme sournois ; c’était une façon de soumettre une nation sans tirer un seul coup de fusil.
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