— Et pourtant, vous éprouvez toujours envers nous une rancœur frémissante. D’où vos fumeries d’opium. C’est votre petite vengeance contre l’Empire Britannique.
— Me jetterez-vous la pierre ? Quand je vois un Anglais abaissé par son addiction à l’opium, détruit par le besoin, dépensant tout ce qu’il a jusqu’à ne plus rien posséder que la chemise qu’il porte sur le dos, avili par la drogue même qui a plongé dans la misère la terre où je suis né, ne pouvez-vous m’accorder, fût-ce à contrecœur, un secret sourire de satisfaction ?