Le désir échappe à mon poème
En repassant par des paysages déjà parcourus
À cause que de la lumière manque, temps gris,
L'éclat de pierres noires sur les pentes pétries de chaleur
N'est plus rien qu'une étendue de caillasse terne.
Entre Alnif et Tazzarine
Dans le piedmont sud du djebel Sarho.
Sijilmassa aussi a quasiment disparu
On n'entend plus que des mots.
Il y a des formes qui s'enferment dans les sables.
Ce désir est un désert.