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Citation de coco4649


extrait 1



On pouvait la croire assez perdue, presque personne
La plage en sable comme sans couleur, la mer
En colère retenue sous un grand ciel fermé ;
Mais pas tant : trois gars sont là juste à côté
Bavardage autour d’un travail qui se fait pas
Una cariola qu’ils disent le nom que l’Italie donne
À ses brouettes, celle-ci à l’arrêt, un deux papiers dedans
Mais son nom le voilà qui s’enlève
En carriole de tout un passé
Cheval défait les roues de la charrette jetées
Au fond du ciel effacé, mais non
Rien de si violent la mer pas si démontée
Dans le gris du temps, les trois gars se sont écartés
Pour que je photographie quoi qui n’a pas bougé ?
Elle est en métal couleur de métal sombre
L’étendue de sable clair en accentue la découpe
Dans tout le gris de cette fin d’après-midi en mai
Un ciel comme un couvercle d’alu
Sur le bouillon chahuté des eaux.
Si c’est pas l’extrémité très blanche
De ses mancherons qui m’a saisi l’œil
Où le vêtement bleu des trois gars debout
Au bord de leurs paroles
Qui sont des gestes muets ? Le bruit de la mer
Le fond du temps,
Deux minuscules taches de blanc.
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