Pendant ce temps, les connexions entre le monde extérieur et moi-même faiblissaient, comme si de tout petits hommes armés de hachettes tailladaient les câbles nous reliant — des câbles qui transmettaient informations, images, énergie, puissance. La réalité — du moins ce que j’en voyais — s’était réduite à un tunnel rond à travers lequel j’essayais de regarder. Sur le pourtour, trop loin pour que je puisse les distinguer, des visions jaillissaient telles des étincelles, puis s’évanouissaient dans les ténèbres. Merveilleuses comme seules le sont les choses perdues. Ensuite, l’obscurité s’est refermée sur moi.