Il nous faut un moment pour nous rendre compte que nos vies n'ont pas de fil conducteur. Nous commençons par nous voir comme les héros, en Levi's ou en pyjama, d'une lutte désespérée entre la lumière et l'obscurité, insensibles à la pesanteur à laquelle sont sommes tous assujettis... /.... Puis, péniblement, nous commençons à comprendre que le monde se fiche éperdument de notre existence. Nous sommes les choses qui nous arrivent, les gens que nous avons connus, rien de plus. ( p 166 )