L’étude scientifique de la philosophie chinoise est encore bien incertaine. Que de textes encore mal étudiés, quelle divergence d’opinions sur la valeur de presque tous les textes ! Celui-ci est-il authentique, et encore, que veut dire « authentique » ? De celui-là, quelles sont les idées principales, quel progrès marque-t-il dans l’ensemble historique de la réflexion chinoise ? Comment se fait-il que certains systèmes ont été établis, que certaines idées ont été oubliées ? Autant de savants, autant de vues différentes sur des questions de premier ordre. Cependant ces divergences mêmes d’opinion sont pleines de promesses, parce qu’elles prouvent que nous nous dégageons enfin de la tyrannie de l’interprétation chinoise orthodoxe et que nous nous acheminons vers une compréhension des faits plus véritablement historique.
Ainsi le maintien des anciens rites est le moyen sûr de conserver cette harmonie entre le monde humain et le monde naturel qui est essentielle. Mais il y a plus. Dans la société féodale que fut la Chine ancienne il est important, pour que l’ordre soit maintenu, que chacun observe les devoirs de son rang et respecte les droits bien définis d’autrui.
La Voie vraiment Voie est autre qu’une voie constante.
Les Termes vraiment Termes sont autres que des termes constants.
Le terme Non-être indique le commencement du ciel et de la terre ; le terme Être indique la mère des dix mille choses.
Aussi est-ce par l’alternance constante entre le Non-être et l’Être que, de l’un, on verra le prodige et, de l’autre, on verra les bornes.
Ces deux, bien qu’ils aient une origine commune, sont désignés par des termes différents.
Ce qu’ils ont en commun, je l’appelle le Mystère, le Mystère Suprême, la porte de tous les prodiges.
Qu’est-ce que le Tao ? Le mot Tao signifie « voie ». Or, la caractéristique d’une voie ordinaire c’est qu’elle est immuable, constante, permanente. Toutefois la Voie dont il s’agit ici se caractérise par l’idée contraire : cette voie est la mutabilité perpétuelle elle-même. L’Être et le Non-être, la vie et la mort alternent constamment. Il n’y a rien qui soit fixe ou immuable. Ainsi donc un sens contradictoire est donné à la notion de « voie ». De tous les paradoxes du Tao-tö-king celui-ci est le premier et le plus grand.
The Biography of the Shih-chi, considered as literature, is an excellent piece of work. The Lord of Shang, as a man, stands out clearly before us : a brilliant, ambitious, unscrupulous, courageous politician, a man with an original, independent mind, a statesman of real vision. All the important incidents in this remarkable career are staged in a highly dramatic manner. The historian has felt that here were opportunities of the first rank for creating
La philosophie chinoise est, avant tout, une philosophie pratique. Certes elle renferme des systèmes ontologiques, des spéculations métaphysiques d’une envergure considérable, c’est là cependant l’exception plutôt que la règle. L’esprit chinois s’intéresse avant tout à un problème de la vie pratique.