Dans son oracle de la sagesse des arbres, Jane Struthers, nous invite à la fois à une balade poétique et méditative dans les jardins, les parcs et les forêts.
Elle nous incite à une observation approfondie des arbres que nous rencontrons au quotidien, à se mettre à leur écoute aussi, à appréhender leur transformation selon les saisons, leur rapport aux autres éléments de la nature, ceux-ci devenant ainsi des symboles de la vie.
De pas en pas, nous pouvons désormais faire la connaissance de chaque arbre dans sa singularité, et sommes en capacité de recevoir les messages qu'il nous délivre.
L'auteure évoque les arbres du monde entier.
Le livret donne des envies de promenade de fraicheur, de senteur d'humus, il déclenche en nous des visions et des rêveries sur la nature qui nous entoure, ce qui n'est pas un luxe de nos jours lorsque nous sommes de plus en plus cernés, et je dirais même emprisonné par le béton et l'urbanisme parfois sauvage que l'on aimerait davantage végétalisé.
C'est le développement de l'imaginaire, la respiration, la libération contre tous les éléments contraires au développement de la nature et de l'humain au sein de celle-ci.
Les cartes délivrent un message pour chaque arbre et nous informe sur ses propriétés botaniques. Elles sont colorées, ressemblant à des dessins d'albums, on remarque leurs magnifiques troncs noueux, leur variété, leurs feuilles, les couleurs de la nature, le vert, bien sûr domine, les tons ocres aussi et ceux de la terre.
Livret et oracle que je recommande aux amoureux des arbres et de la nature.
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Envie d’un moment de calme ? Je vais éteindre le gramophone.
Aimeriez-vous une tasse de thé ? Je vais sonner pour que l’on nous serve.
Je vais vous parler d’un vieux petit bouquin qui n’a « bénéficié « que d’une critique plutôt
mauvaise. Je pardonne à la babeliaute qui l’a faite, elle a un si beau portrait de Modigliani
en profil.
Ce vieux petit livre n’est pas désuet mais vintage et il dégage une atmosphère mélancolique,
une nostalgie loin de me déplaire.
Ce livre m’a un peu fait penser à Mrs Bridge d’ Evan S. Connell. Elle pourrait être une lointaine
cousine américaine de Mrs Miniver.
Même construction : de courts chapitres comme autant de tranches de vie.
Deux parfaites femmes au foyer, d’un milieu aisé, mères aimantes et attentives. Des domestiques,
elles vivent très douillettement et sensiblement à la même époque.
Les années sont jalonnées de RV immuables : fêtes d’anniversaires, invitations à dîner, départs en
week-end, remise en état du jardin....
C’est le cours ordinaire de la vie, petits bonheurs et petits soucis de la vie courante rythmée par
les saisons. Le temps qui passe, les enfants qui grandissent.
Mais elles sont très différentes.
Autant India Bridge s’emmerde autant Kay Miniver savoure les moments de grâce, pleins de
chaleur qu’elle vit avec sa famille.
Là où les menus événements laissent vide, désœuvrée et désenchantée l’une, l’autre accueille avec gratitude les plaisirs minuscules.
Il y a une atmosphère très particulière de peur diffuse face à la menace de la guerre à Londres.
Peut-être est ce la raison pour laquelle, ayant planté un oignon de jonquille, il suffit d’etre consciente que l’on ne sera peut-être pas là pour voir la fleur épanouie qui fait apprendre à Kay
à réajuster ses valeurs.
La pauvre India en voyage en Italie verra celui-ci interrompu par l’invasion des allemands de
la Pologne. Elle sera très, très contrariée. ( Pas de l’invasion, de l’interruption. )
Lorsque l’evier se bouche, que le couteau du hachoir reste introuvable, qu’elle traverse une étendue un peu aride de la vie dépourvue de goût, Kay enfile « des salopettes spirituelles «
Nunuche et démodée Mrs Miniver ?
Lorsque nous vivons les mêmes situations nous déambulons dans les rayons de développement
personnel pour trouver le livre qui va nous apprendre la psychologie positive.
Mon petit chapitre préféré est celui du nouvel agenda. Mrs Miniver n’a pas encore acheté le sien
et pourtant Noël est passé et on est déjà mi-janvier lorsqu’elle dispose d’assez de temps pour accorder à cet achat toute l’attention qu’il mérite.
Elle hésite sur le format, la couleur....Lézard ? Simili cuir ? Vert ....bordeaux...
C’est désuet ? Ringard ou naïf ?
Je ne trouve pas.
Pour notre nouvel iPhone n’est ce pas la prise de tête entre Samsung ou
Apple ? Toute cette communauté du bullet journal pour trouver le meilleur blog ?
( Perso Samsung et minimal.plan ! )
Le film américain adapté du roman influença beaucoup Roosevelt dans sa politique d’aide à
la Grande-Bretagne. En 1942 il remporta 7 oscars.
J’ai une tendresse pour ce livre et pour que vous la partagiez il faudrait qu’un éditeur décide de
le re-publier......
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Je n’ai pas été emballée par le charme désuet décrit pour ce livre. Mais il convient tout de même de noter que Mrs Miniver était l’image d’une certaine société de l’époque où les femmes remplissaient par devoir et par tradition le rôle de mère et d’épouse.
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