Ces histoires, qu'on ne pouvait comprendre qu'en ayant été là, nous les conservions, nous les accumulions, nous ne nous permettions d'en regarder qu'une bribe à la fois.
On a toutes ces histoires en nous... Parfois, je me dis que les souvenirs sont comme les filaments toxiques des papillons de nuit : ils se cachent dans les coutures et entre les pages des livres, ils flottent dans l'air. On va bien jusqu'à ce qu'on en croise un et qu'il infecte tout.